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Le vendredi 23 février, nous avons débuté notre opération « Un panier bio à gagner » au marché d’Oloron. Les participants au jeu devaient deviner le prix du panier, rempli de produits par des producteurs bio locaux.
Nous remercions vivement les producteurs qui ont participé à ce premier panier bio :
La GAEC Pietometi à Ogeu, Nicolas Chatelet à Eysus, le Domaine Haugarot à Saint-Faust, Le pain de mon grand-père à Ance-Féas, Les fromages d'Agnès et de Nico à Esquiule, David Laffaille à Saucède et Claire Bellehigue à Lasseube.
Le panier a été remporté par une habitante d’Oloron, Mme Maïté Vignolles, que nous félicitons. Nous donnons d’ores-et-déjà rendez-vous à toutes et à tous le vendredi 29 mars pour la deuxième édition de ce jeu qui se déroulera chaque dernier vendredi du mois tout au long de l’année 2024.

Des nouvelles pour les cantines 100% bio ! 

 1) Nous avons été merveilleusement bien accueilli par tous les
responsables de la cuisine centrale vendredi 31 mars durant 3h. Vous
trouverez ci-dessous un CR de nos échanges.
Excellente nouvelle, ils contribuent pour rédiger le rapport cantines
bio en nous donnant notamment des billes sur les aspects financiers du
fonctionnement actuel.

2) La commission cantines bio avance très bien et c'est déjà réunis deux
fois le 27 mars et 24 avril. Le rapport avec un plan d'action pour que la cuisine centrale devienne à 100% bio et au maximum locale prend forme. Nous avons hâte de vous le
partager le 17 juin au festival le Réveil des Carottes.

CR du vendredi 31 mars à la cuisine centrale avec Justine Lopez, Assistante de direction, Frédéric Lecenne Président par intérim du GIP, Christian Lagouardette Gestionaire du GIP et Martin Caloone-Bonnet Directeur du GIP.


La cuisine centrale fournit les écoles maternelles et primaires des communes sous convention avec la C.C.H.B., les ALSH
d'Oloron, Bedous et Lasseube, l'hôpital pour les résidents de
l'EHPAD Age d'Or, les patients des services et les agents.

Les menus ne sont pas les mêmes pour tous :
le menu scolaire du jour est toujours différent du menu hospitalier
du même jour.

Nous avons pu visiter les cuisines durant les
horaires de production avec explication des modes de travail et
réponses à vos questions : la pâtisserie et les sauces sont faite
maison, les légumes
arrivent surgelés mais ils sont préparés en interne, des
produits bio sont utilisés pour une partie des recettes. Le recours
à des emballages individuels en plastique répond à des questions
d'organisations et de matériels disponibles dans les cantines des
écoles et à la sécurisation des PAI (Plan d'Accueil Individualisé,
en cas d'allergie). Par l'intermédiaire du Groupement d'Achat
Alimentaire Région Aquitaine de Dax (GARA) nous effectuons une veille
technique sur les contenants de remplacement. D'autre part, afin de
limiter les risques biologiques à un niveau acceptable, le GIP
produit dans le respect des principes de la liaison froide et de la
méthode HACCP.

La cuisine centrale conclut des marchés de
fournitures et de services sensibles (viandes, charcuterie, fruits et
légumes frais bruts, 4ème et 5ème gammes, boulangerie, produits
d'entretien...) par lui-même et pas uniquement via les regroupements
régionaux et nationaux. Lors de la passation de ces marchés les
critères de R.S.E. pèsent pour 25% de la note d'analyse des offres
et donc de sélection des fournisseurs, des représentants de la CCHB
et du CHO participant aux dégustations qui prévalent au choix des
attributaires. 


Tribune : Bienvenue au Tour de France "Secrets Toxiques en Haut-Béarn"

 

Signataires :
Pierre Casabonne  Maire d'Arette,  Iñaki Echaniz Député, Léa Bled Co-secrétaire régionale EELV Aquitaine, Anne Saouter Adjointe au Maire Oloron ste-Marie, Henri Bellegarde Maire de Bedous, Nathalie Pastor Conseiller communautaire CCHB, Clément Servat Conseiller départementale, Jean-François Blanco Conseiller régional, Julien Brunel Conseiller fédéral EELV, Dominique Cowell et Didier Bayens du groupe d'action LFI Haut-Béarn, Bernard Uthurry Maire Oloron Ste-Marie, Marie-Lyse Bistué Vice-présidente CCHB, Jean Max Ducousso référent Nouvelle Donne 64, Didier Damestoy Conseiller régional, Sami Bouri Conseiller communautaire CCHB,  Mirande Martin Maire de Saucède.

La tribune :

Nous, élus et responsables politiques du Haut-Béarn, disons “oui” pour que la loi au sujet des pesticides soit appliquée et "oui" pour faire évoluer les pratiques en faveur de la santé, soutenir tous les agriculteurs et sécuriser leurs revenus.
En tant qu’élus et responsables politiques locaux nous sommes particulièrement mobilisés sur les questions de santé publique. Nous devons comprendre les enjeux qui se nouent autour des territoires et des populations, arbitrer les conflits dans un esprit d’écoute, de prise en compte de tous les points de vue et de démocratie locale. A ce titre, la question des pesticides est une de celles qui mobilise le plus les passions.
Les impacts négatifs sur la santé et la biodiversité de ces produits sont aujourd’hui largement prouvés. Les expertises de l’INSERM et de l’INRAE-IFREMER sont formelles : les pesticides sont un facteur important du développement de maladies chroniques chez les humains en particulier et de l’érosion de la biodiversité et de la destruction du
vivant en général.
Pour autant, il nous apparaît injuste de pointer du doigt les agriculteurs et les agricultrices. D’abord parce qu’ils sont les premières victimes des maladies liées à l’utilisation des pesticides.Ensuite parce que des décennies d’usage généralisé des pesticides a abouti à l’établissement d’un modèle agricole ultra-dépendant de la pétrochimie, dont nombre de paysans cherchent à s’émanciper.

Plutôt que de nous enfermer dans des conflits articulés autour de dialogues de sourds entre agriculteurs, riverains, militants associatifs, élus, ce constat nous oblige à utiliser la seule arme qui nous permette de faire face collectivement à des problèmes de cette
ampleur : le débat démocratique. Face aux enjeux du siècle, à la nécessité de nourrir la population tout en préservant la santé et la biodiversité - rappelons que 80% des insectes volants ont disparu en Europe en à peine trente ans - la solution qui s’impose  est l’action
collective coordonnée. Même si les Etats ont un rôle majeur à jouer, c’est à l’échelle locale que s’initient et se terminent les pas en avant.

Mais cette action n’est permise qu’à la condition sine qua non que les parties prenant part au débat soient réellement informées des enjeux. Et là, force est de constater que le bât blesse : la complexité de la réglementation sur les pesticides et des procédures d’homologation de ces derniers rend périlleuse toute parole publique sur le sujet. Elle
transforme de nombreux débats publics en batailles d’artillerie où chacun se renvoie avec force ses arguments sans écoute mutuelle. Il est néanmoins un point sur lequel de nombreux sourcils se haussent dès lors qu’il est placé dans le débat : la réglementation européenne prévoit que l’innocuité des pesticides sur la santé humaine et l’environnement soit prouvée avant toute autorisation de mise sur le marché. Dès lors, compte-tenu des nombreux effets néfastes documentés des pesticides, il y a quelque chose qui ne fonctionne pas dans le système actuel.

La campagne Secrets Toxiques s’est penchée en particulier sur la question de l’évaluation de la toxicité des produits tels qu’ils sont autorisés. Ce qu’elle a découvert est édifiant : les procédures d’homologation, telles qu’elles sont appliquées aujourd’hui, ne permettent pas de satisfaire aux exigences de la réglementation sur l’innocuité des produits. Ce constat est partagé par la Cour de Justice de L’Union Européenne (arrêt blaise, point 116) et par la Commission Nationale Déontologie et Alertes en Santé Publique et Environnement.
Il y a donc un biais dans le débat sur les pesticides : les produits épandus sont beaucoup plus toxiques que ce qui est perçu par les agences de santé publique, participant ainsi à expliquer la hausse de nombreuses maladies (cancers, Parkinson, maladies respiratoire, infertilité, etc) et la chute de la biodiversité. Dès lors, il nous faut recentrer le débat sur ce qui compte vraiment : quel modèle agricole voulons-nous, qui permette d’être au plus près des attentes citoyennes, de protéger la santé et d’assurer une existence digne aux agriculteurs ?

L’étape du Tour de France de Secrets Toxiques dans le Haut-Béarn est l’opportunité d’avoir ce débat ensemble, sur ce sujet sur lequel trop peu d’espaces de discussion apaisés existent. Les six jours de vélo et autant de soirées d’Oloron Ste-Marie à Estialescq, Monein, Arudy, Arette et Bedous permettront de créer cet espace, via les projections du film, les ateliers, les conférences, et de renforcer les liens entre habitants, agriculteurs, médecins, parents d’élèves, enfants et cuisiniers sur notre territoire. Le cortège cycliste et les artistes
permettront de rassembler autour de cet événement et de débattre dans une ambiance   festive.

C’est pourquoi, en tant qu’élu·es et responsables politiques du Haut-Béarn, nous appelons à soutenir cette initiative, à la rejoindre et à se mobiliser pour en faire une grande réussite ! Rendez-vous au jardin public d’Oloron Ste-Marie, le lundi 8 mai à 15h30 pour célébrer  le
grand départ. 


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Retour sur le tournage de la vidéo de promo du Tour de France 

C'était au Jardin Public, le 3 avril 2023